Nous sommes en action de grâce
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Louise-Thérèse, une femme de foi et d’action
En 1848, Louise Thérèse vient habiter à Montluçon où elle se lance dans un inlassable apostolat : elle ouvre un orphelinat, s’engage dans la congrégation des enfants de Marie, organise le catéchisme auprès des jeunes démunis et donne des retraites pour les familles d’ouvriers. Elle fonde l’œuvre des églises pauvres, instaure l’Adoration Réparatrice et fait édifier de 1862 à 1864 une chapelle consacrée à l’Amour du Cœur de Jésus. Elle crée l’Œuvre des Samuels pour la formation de jeunes garçons en préparation au petit séminaire.
Nommée Secrétaire Générale de l’Apostolat de la Prière en 1875, Louise Thérèse entretient une importante correspondance avec ses membres en France et dans le monde.
Atteinte d’une tuberculose osseuse, elle tente de soulager son mal par des cures thermales. Elle se lie d’amitié avec des femmes qui vont jouer un rôle primordial dans le développement de ses œuvres, lesquelles se répandent dans le Diocèse de Moulins et d’autres régions.
En 1874, la Pieuse Union des Oblates du Sacré Cœur prend naissance ; ses premières règles de vie sont approuvées par l’évêque de Moulins. Louise Thérèse élue Supérieure Générale poursuit la rédaction des Constitutions. Véritable guide spirituelle, elle sait adapter la formation des premières Oblates en fonction de leur état de vie et de leurs charismes. Elle échange de nombreuses lettres avec ses collaboratrices et ouvre rapidement de nouvelles maisons à Paris, Montélimar, Lyon et Paray le Monial.
Louise Thérèse vibre aux évènements du monde et lit quotidiennement les journaux en restant attentive aux signes des temps. Dans ses combats, elle ne cesse de redire son amour pour le Christ et son attachement envers l’Eglise universelle. Après un temps de grandes souffrances et d’union à la Passion du Seigneur, elle s’éteint le 27 juin 1885 à Montluçon.
Louise Thérèse est proclamée « Bienheureuse » par le Pape Jean-Paul II à Rome le 4 novembre 1990. L’Eglise reconnait en elle « le modèle d’une foi profondément vécue et agissante ».